3 juin 2018

Lors d’un grand rassemblement, Toronto laisse entendre sa volonté de changer pour le mieux

La salle était pleine d’enthousiasme et d’espoir ce dimanche, à seulement quatre jours du scrutin, pendant que plus de 1 200 personnes s’étaient jointes à Andrea Horwath, dans un rassemblement disant leur volonté de changer pour le mieux.

« Quelque chose de spécial est en train de se passer en Ontario », a dit Mme Horwath. « Une belle idée fait son chemin : nous n’avons plus à nous contenter de peu. Nous n’avons plus à accepter des coupures budgétaires, ni à attendre interminablement pour recevoir les soins de santé dont nous avons besoin en toute urgence.

« Ensemble, nous pouvons en finir avec la médecine de couloir et réparer nos hôpitaux. Nous pouvons rendre la vie plus abordable pour les familles ontariennes. Nous pouvons rebâtir nos écoles et avoir de meilleurs emplois. Nous pouvons faire de l’Ontario la première province où tout le monde dispose d’une assurance dentaire, et où personne n’ait à se priver des médicaments lui ayant été prescrits.

« Les gens commencent à renouer avec un espoir qui avait trop longtemps manqué à notre vie politique ».

Alors qu’il ne reste plus que quelques jours avant les élections, Kathleen Wynne a déjà reconnu sa défaite – et maintenant, puisque les électeurs et électrices ont à choisir entre Andrea Horwath et Doug Ford, tout vote pour les libéraux ne ferait que favoriser M. Ford.

M. Ford s’est engagé à couper plus de 6 milliards dans les services dont les Ontariens et les Ontariennes ont besoin, et il a promis de « ne rien épargner » lorsqu’il s’agit de privatisations. Toutes ces coupures affecteraient l’ensemble des secteurs et entraîneraient la mise à pied de 28 000 infirmières, la fermeture de 780 écoles, et encore plus de coupures, nombreuses et douloureuses.

« Les gens ne peuvent pas se permettre les coupures draconiennes de M. Ford, ni les mises à pied massives servant seulement à faire des cadeaux fiscaux aux très riches », a dit Mme Horwath. « Personne ne peut se permettre d’attendre encore plus pour recevoir des soins de santé, ni de payer encore plus pour des services de base comme le transport en commun. Et nous ne pouvons pas nous permettre d’envoyer nos enfants dans des écoles encore plus bondées et avec de moins en moins d’enseignant·e·s.

« Le changement pour le mieux est plus près qu’il ne l’a jamais été. J’ai confiance qu’ensemble, les gens peuvent remporter ces élections ».