Supervision insuffisante et retards prolongés : la privatisation progresse sous le gouvernement Ford

QUEEN’S PARK – À la suite des révélations choquantes du rapport de la vérificatrice générale concernant l’inexactitude des facturations des médecins, la porte-parole néo-démocrate en matière de santé, la députée France Gélinas, a déclaré :

« Le gouvernement Ford a intentionnellement freiné la modernisation destinée à soutenir les médecins et à renforcer la supervision », a déclaré Madame Gélinas. « Ce gouvernement a choisi de négliger le système de santé ontarien, laissant tomber à la fois les médecins qui prodiguent des soins et les patients qui en dépendent. »

« Sous le gouvernement de Ford, la confusion quant à ce qui est assuré ou non, a explosé. Pendant que la ministre continue de s’appuyer sur des dénonciations et des plaintes plutôt que sur des audits proactifs, des médecins peuvent facturer les patients ou et le gouvernement de manière inappropriée avec presque aucune surveillance, parce que le gouvernement refuse de mettre en place un système efficace. La vérificatrice générale a constaté qu’au moins 59 médecins facturent chaque année plus de 24 heures en une seule journée, certains facturant plus de 100 heures par jour. Plus de 100 médecins ont facturé pour avoir travaillé chaque jour de l’année, et certains ont même facturé pour plus de jours qu’il n’en existe dans une année. Le plus choquant, c’est qu’aucune de ces situations n’a déclenché de vérification. »

« Il ne s’agit pas de petites fissures. Ce sont des failles béantes causées par le refus de ce gouvernement de doter en personnel et de financer les unités de vérification et d’enquête qui protègent les patients et les contribuables contre les stratagèmes de facturation frauduleuse qui ne font qu’éroder notre système de santé public. La vérificatrice générale avait signalé ces enjeux dès 2016, et pourtant, des années plus tard, Doug Ford persiste dans sa négligence. Ce n’est pas une erreur : c’est une stratégie délibérée pour laisser le système public s’effondrer afin que la privatisation puisse occuper le vide ainsi crée »