15 novembre 2020

Les compressions de Doug Ford mettent en péril l'avenir des services en français en Ontario : NPD

QUEEN’S PARK – À l’occasion du deuxième anniversaire des compressions en francophonie par le gouvernement Ford, M. Guy Bourgouin, député néo-démocrate de Mushkegowuk—Baie James et porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’Affaires francophones, a rendu publique la déclaration suivante :

« C’était il y a deux ans, le jeudi 15 novembre 2018, que la communauté franco-ontarienne s’est trouvée face à une crise linguistique inattendue.

C'était il y a deux ans, lors du « jeudi noir », que le gouvernement Ford annonçait des compressions draconiennes à la francophonie ontarienne, mettant fin au financement provincial pour l’Université de l’Ontario français et l’élimination du Commissariat aux services en français en tant que bureau indépendant.

C’était il y a deux ans que la communauté francophone de l’Ontario se mobilisait, resserrait ses liens et se rassemblait pour créer un mouvement de résistance et de contestation sans précédent.

C’était le 1er décembre 2018 que des milliers de francophones, de francophiles et d’allié(e)s se sont rassemblés aux quatre coins de la province pour manifester et pour crier haut et fort contre les compressions en francophonie de Doug Ford.

Aujourd’hui, deux ans plus tard et en pleine crise sanitaire, le tout dernier budget de Doug Ford ne prévoit aucune nouvelle mesure pour aider les aîné(e)s francophones vivant en foyer de soins de longue durée ou ayant besoin de soins linguistiquement et culturellement appropriés, pour faire face à la pénurie d’enseignant(e)s francophones, pour assurer la sécurité et la santé des enfants en milieu scolaire ou pour sauver les organismes et les coopératives francophones.

Aujourd’hui, comme il y a deux ans, nous nous souvenons du « jeudi noir » et continuons à défendre les droits linguistiques de la communauté franco-ontarienne pour améliorer l’accès à l’offre active aux services en français dans toutes les régions de la province, pour moderniser la Loi sur les services en français et pour rétablir le Commissariat aux services en français indépendant.

Aujourd’hui, comme il y a deux ans, nous sommes et nous serons ».