9 novembre 2021

Le NPD demande plus de ressources en matière de santé mentale et de lutte aux dépendances à Thunder Bay

THUNDER BAY — La chef de l’Opposition officielle formée par le NPD, Andrea Horwath, était en déplacement à Thunder Bay ce mardi pour en appeler à des investissements urgents en soins de santé mentale et en soin des dépendances dans la communauté – pour sauver ces vies si précieuses, et pour en finir avec la pression insoutenable que subit actuellement l’hôpital de Thunder Bay.

Au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay il y a eu, rien que pendant l’année 2020, 6 828 visites aux urgences reliées à la santé mentale et aux dépendances. Thunder Bay ne dispose que d’un centre de traitement à 25 lits, le Centre Balmoral, qui refuse environ 3 000 demandes d’admission par an.

« Il y a une crise qui fait rage dans les domaines de la santé mentale et des dépendances et ici, à Thunder Bay, il y a trop peu d’options pour qui veut demander de l’aide », a dit Mme Horwath. « Les familles sont en proie au déchirement. Les gens finissent de nombreuses fois aux urgences. Les parents perdent leurs enfants.

« Aujourd’hui, près de 20 personnes iront aux urgences pour cause d’urgence en santé mentale, ou parce que leur vie est en danger en raison d’une surdose. Près de 10 personnes chercheront à obtenir de l’aide aujourd’hui. Mais le Centre Balmoral n’aura pas de lit pour les accueillir. Les familles de Thunder Bay méritent et ont besoin de mesures et d’investissements urgents en santé mentale, pas de plus de coupures. »

Ce secteur était déjà gravement sous-financé en 2018, lorsque le gouvernement Ford a coupé, à l’échelle de la province, 330 millions de dollars du financement prévu pour la santé mentale et la lutte aux dépendances, et ensuite limité le nombre de site de prévention des surdoses de l’Ontario. À mesure que les défis augmentaient sans que le financement suive, le Centre Balmoral est allé de 1 000 demandes d’admission refusées en 2012 à 3 000 demandes d’admission refusées en 2020.

Le manque d’options contribue à un taux de mortalité lié aux opioïdes 10 fois plus élevé à Thunder Bay que dans le reste de la province.

« Je n’ose même pas imaginer ce qui arriverait si M. Ford avait l’occasion de continuer à faire des coupures en santé mentale en appuis dans la lutte aux dépendances », a dit Mme Horwath. « Investissons au lieu de couper. Assurons-nous que les gens peuvent avoir accès au traitement dès qu’ils y sont prêts. Et donnons à Thunder Bay sa juste part, y compris pour ce qui est des lits, des médecins et des infirmières nécessaires pour prendre soin des gens aux prises avec des dépendances et des troubles de santé mentale ici même, à Thunder Bay. »

Citation

Carolyn Karle
« Trop de personnes de notre communauté peinent à trouver accès à un centre de désintoxication et de traitement. Le financement absolument critique pour la santé mentale et les dépendances devrait être basé sur les besoins réels. Or, si aucune des communautés ne reçoit actuellement l’aide dont elle a besoin, les communautés du Nord comme la nôtre en reçoivent encore moins. Le gouvernement doit prendre les mesures qui s’imposent et sauve des vies en fournissant le financement nécessaire pour plus de programmes de désintoxication, pour plus de traitement, et pour plus d’appuis globaux en soins de santé mentale et en matière de dépendances, à un moment où pas seulement notre ville, mais notre province et notre pays au complet sont en crise. »