15 novembre 2021

Le NPD demande d’agir pour réduire le coût de la vie

Le vote à Queen’s Park doit avoir lieu ce lundi

QUEEN’S PARK — La chef de l’Opposition officielle formée par le NPD, Andrea Horwath, demande à l’Assemblée législative de se joindre à elle pour inverser la politique des bas prix menée par Doug Ford et pour s’attaquer au coût de la vie qui, trop élevé, rend la vie des familles ontariennes de plus en plus difficile.

« Voilà des années qu’il est de plus en plus difficile de se permettre la vie pour laquelle nous travaillons si fort, et de donner à nos enfants le type de possibilités qu’ont eues leurs parents et grands-parents – la possibilité de s’acheter une maison, de ne pas crouler sous les dettes, et d’épargner pour les jours à venir », a dit Mme Horwath. « Les gens méritent tellement mieux ! »

« Le dernier gouvernement libéral n’a fait presque rien pour améliorer le salaire minimum entre 2014 et 2017 ; il a vendu Hydro One, faisant ainsi grimper les factures de manière faramineuse, il a augmenté le coût des garderies jusqu’à ce qu’il devienne le plus élevé au pays, il a refusé de règlementer le prix du carburant, et il a laissé le coût du logement échapper à tout contrôle.

Doug Ford a bloqué un plan de garderies à 10 dollars proposé par Ottawa, alors que les parents sont obligés de débourser, mois après mois, des sommes astronomiques. M. Ford refuse de règlementer les prix du carburant ou d’agir dans le dossier du logement ou des coûts de l’électricité. En plus de cela, la politique des bas salaires menée par Doug Ford veut dire qu’il a légiféré en faveur d’un plafonnement des salaires qui force la rémunération des travailleurs et travailleuses en santé et en éducation à rester inférieure au coût de la vie. M. Ford a également bloqué, pendant trois longues années, le salaire minimum. Cela a envoyé une onde de choc à travers la classe moyenne, faisant stagner les salaires pendant que les prix s’envolent, dans tous les domaines.

« Les choses n’ont pas à être ainsi », a dit Mme Horwath. « Au lieu de nous occuper des amis de M. Ford, mettons au premier plan les gens qui travaillent, et concentrons-nous sur ce dont ils ont besoin pour se bâtir une belle vie, ici même. »

La motion présentée par Mme Horwath demande à M. Ford de mettre fin à sa politique des bas salaires, de rembourser les pertes de salaire des travailleurs et travailleuses affecté·es par son gel du salaire minimum, ce qui signifie au moins 5 300 $ ; de s’attaquer à travers des mesures concrètes aux loyers inabordables et au prix des logements qui monte en flèche ; de collaborer avec le gouvernement fédéral pour mettre en place des garderies à 10 dollars ; de fournir de l’aide financière aux petites entreprises affectées par la pandémie ; et de garder ses promesses de réduire le coût de l’électricité, de l’assurance auto et du carburant.

Fiche d’information :

Voici le texte de la motion déposée par Andrea Horwath :

Considérant que le coût de la vie est la priorité numéro un pour bien des Ontarien·nes, et que beaucoup sont en pire situation maintenant par rapport à 2018 ; et

Considérant que les taux d’électricité ont augmenté chaque année depuis que le gouvernement Ford est au pouvoir, malgré la réduction de 12 % promise par le premier ministre, et que les coûts des aliments, du logement, du transport, de l’assurance automobile et du carburant montent en flèche, devenus plus élevés que jamais, pendant que les salaires stagnent ; et

Considérant que la politique des bas salaires, que le gouvernement Ford mène depuis trois ans, est l’une des causes principales des salaires bas et stagnants affectant l’ensemble de l’Ontario ; et

Considérant que l’inaction de l’ancien gouvernement libéral en matière de salaire minimum de 2014 à 2017 a ajouté aux défis auxquels font face les travailleurs et travailleuses les moins payé·es de l’Ontario, ayant aussi pour conséquence une augmentation de la disparité entre les Ontarien·nes très fortuné·es et les Ontarien·nes qui travaillent ; et

Considérant que l’annulation par le premier ministre Ford, en date de 2018, de l’augmentation du salaire minimum, a frappé le plus directement les travailleurs et travailleuses essentiel·les et de première ligne, engendrant une perte de salaire d’au moins 5 300 $ depuis le 1er janvier 2019 pour les personnes travaillant à temps plein au salaire minimum ; et que l’augmentation proposée du salaire minimum à 15 $ reste inférieure au rythme de l’inflation ; et

Considérant que l’inaction gouvernementale en matière de logement, de garderies abordables, de jours de congé de maladie payés, et d’appuis substantiels pour les petites entreprises qui peinent à rester à flot, fait en sorte que de plus en plus d’Ontarien·nes perdent du terrain ;

L’Assemblée législative demande au gouvernement Ford de mettre fin à sa politique des bas salaires et de développer un plan substantiel pour s’attaquer à la crise du coût de la vie que traverse l’Ontario, en remboursant le salaire perdu des travailleurs et travailleuses affecté·es par le gel du salaire minimum par le premier ministre ; en prenant de mesures concrètes pour s’attaquer aux loyers inabordables et au prix des logements qui monte en flèche ; en collaborant avec le gouvernement fédérale pour mettre en place des garderies à 10 dollars par jour ; en fournissant de l’aide financière aux petites entreprises affectées par la pandémie, et en gardant ses promesses de réduire le coût de l’électricité, de l’assurance automobile et du carburant.