17 mai 2022

Le NPD d’Andrea Horwath doublera les appuis en santé mentale dans les écoles

PETERBOROUGH – Si elle est élue, la chef du NPD, Andrea Horwath, doublera le financement pour le personnel et pour les appuis en soins de santé mentale dans l’enceinte même des écoles, pour que les enfants aient vers qui se tourner en cas de besoin.
« Ensemble, nous pouvons nous assurer que chaque enfant peut se tourner vers un adulte bienveillant et qualifié lorsque quelque chose ne va pas, a déclaré Mme Horwath. »
« Tant de parents m’ont dit à quel point les deux dernières années ont été difficiles pour leurs enfants et adolescents. L’isolement et les perturbations de l’apprentissage ont laissé les enfants en proie à l’anxiété, et les parents disent avoir remarqué des changements de personnalité et des sautes d’humeur qui les inquiètent. Mais il y a de l’espoir – ensemble, nous pouvons aider les enfants à reprendre pied et à s’épanouir. »
Andrea Horwath investira 125 millions de plus en professionnel·les de la santé mentale et en programmes de santé mentale et de bien-être, ainsi qu’une somme additionnelle de 467 millions de dollars échelonnée sur les trois prochaines années pour embaucher plus d’aide-enseignant·es d’horizons divers. L’organisme Santé mentale en milieu scolaire Ontario démontre que pour chaque dollar investi en soins de santé mentale dans les écoles, on économise entre 6 et 16 dollars en coûts pour la santé publique.
Le plan d’Andrea Horwath en matière de soins de santé mentale universels pour les enfants et pour les écoles de l’Ontario comprend les éléments suivants :

  • Des soins de santé mentale universels – cela veut dire que les appuis en santé mentale, dont le counseling, seront disponible avec une carte Santé, pas avec une carte de crédit.
  • Investir 130 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour mettre sur pied des traitements intensifs et des services de consultation spécialisés, pour augmenter l’accès à la psychothérapie et au counseling, et pour augmenter les services d’appui en cas de crise disponibles 24 heures sur 24, afin de nous assurer que les enfants et les jeunes disposent d’une alternative aux urgences au moment où ils font face à une crise.
  • Investir 90 millions de dollars par an dans l’augmentation du nombre de travailleurs et travailleuses et de paraprofessionnel·les autorisés dans les écoles élémentaires et secondaires – il s’agira de conseillers, de thérapeutes, de travailleuses et travailleurs sociaux, de travailleuses et travailleurs spécialisés dans le travail auprès des enfants et des jeunes, le but étant de réduire les temps d’attente et d’améliorer l’accès à des soins de santé mentale.
  • Doubler les subventions en santé mentale et bien-être pour les écoles grâce à un investissement de 250 millions de dollars, afin d’augmenter la proportion de personnel bienveillant et compatissant dans les écoles.
  • Consacrer 467 millions de dollars au cours des trois prochaines années aux écoles, pour les aider à embaucher plus d’aide-enseignant·es issus de la diversité, qui représentent la diversité de la population d’élèves de l’Ontario.
  • Mettre en œuvre le Plan d’action en faveur des enfants Make Kids Count afin de réduire les listes d'attente en santé mentale des enfants à 30 jours, tel que stipulé par la Coalition pour la santé des enfants.
  • Créer, dans chaque conseil scolaire, un nouveau poste pour évaluer et pour améliorer les services fournis en matière de santé mentale dans les écoles ontariennes.

Les temps d’attente ont atteint des niveaux record, de même que le nombre d’enfants qui attendent des appuis en santé mentale fournis par le système de santé publique ontarien : plus de 28 000 enfants et jeunes par rapport aux 12 000 de 2017. Selon les meilleures estimations, 200 000 jeunes de l’Ontario ayant de sérieux besoins en santé mentale ne disposent pas d’accès à des services, ni d’accès à des traitements.

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Fiche d’information
Des soins de santé mentale universels

  • Élargir l’Assurance-santé de l’Ontario, de sorte qu’elle inclue des soins de santé mentale universels, ce qui permettra aux gens d’économiser, en moyenne, 200 $ par rendez-vous.
  • S’assurer que l’ensemble des Ontarien·nes ont accès à des services de psychothérapie.
  • Financer la formation en counseling et en thérapie des médecins de soins de santé primaires, des travailleurs et travailleuses en soins de santé communautaires, et des travailleuses et travailleurs sociaux.
  • Mettre en place des mesures législatives qui reconnaissent que la santé mentale est aussi importante que la santé physique, et qui permettent de s’assurer que les services en santé mentale sont couverts par l’Assurance-santé de l’Ontario, qu’ils soient fournis dans un hôpital ou dans un centre de santé communautaire.
  • Augmenter de manière considérable les appuis pour des programmes et des ressources en soins de santé mentale fournis par le système public.

L’état actuel des soins de santé mentale pour les enfants

  • Selon un sondage Ipsos, 59 % des parents ont signalé des changements comportementaux ainsi qu’un état de tristesse continuel chez leurs enfants pendant la pandémie : cela comprend des crises, un niveau d’irritabilité très élevé, des sautes d’humeur sévères, et de la difficulté à dormir.
  • Au cours de la dernière décennie, il y a eu une augmentation de 71 % dans le taux d’hospitalisation des enfants et des jeunes pour cause de problèmes de santé mentale, et une augmentation de 64 % du taux de visites aux urgences de la part des enfants et des jeunes. Cependant, le financement du secteur a chuté de près de 40 %, en termes réels, au cours des 25 dernières années. Résultat : la prolongation des temps d’attente et la dégradation de la qualité des soins.
  • Selon un sondage réalisé en 2020 par le Centre de toxicomanie et de santé mentale, une personne sur six, parmi les élèves de la septième à la douzième année, a sérieusement envisagé le suicide, et une personne sur cinq de ce même groupe a éprouvé de la détresse psychologique sévère.
  • Selon l’organisme Santé mentale pour enfants Ontario, un parent sur quatre a dû s’absenter du travail pour prendre soin d’un enfant en proie à l’anxiété, ce qui a coûté plus de 420 millions de dollars par an à l’économie ontarienne.
  • Le système de santé mentale de l’Ontario est caractérisé à l’heure qu’il est par de graves iniquités, voire par des lacunes dans les services pour les populations marginalisées, y compris les personnes noires, autochtones et racisées, les personnes 2SLGBTQIA+, les communautés francophones et immigrées. À cause des iniquités caractérisant le système de soins de santé, les groupes marginalisés sont plus susceptibles d’éprouver des problèmes de santé mentale. Qui plus est, vivre à l’intersection de la pauvreté, de la race, et de la sexualité crée encore plus d’expériences uniques en matière d’iniquité.