Le gouvernement Ford refuse de régler la pénurie d’enseignant·es en langue française, signale le NPD

TORONTO / KAPUSKASING – La porte-parole du NPD de l’Ontario en matière d’Éducation, Mme Marit Stiles, députée de Davenport, et le porte-parole du NPD en matière d’Affaires francophones, M. Guy Bourgouin, député de Mushkegowuk—Baie James, ont déploré l’échec du gouvernement Ford de former et de recruter des enseignant·es en langue française.

« L’annonce faite aujourd’hui par M. Stephen Lecce, c’est trop peu, trop tard. C’est une manière peu adéquate de répondre à la demande d’enseignant·es en langue française en Ontario », a dit Mme Stiles. « Le gouvernement Ford sait depuis longtemps que l’Ontario ne dispose pas d’assez d’enseignant·es en langue française, et il ne fait pas assez pour en former et pour en recruter plus. »

Depuis plus de six mois, le gouvernement se refuse àrendre public le rapport d’un groupe de travail comportant des recommandations détaillées sur la meilleure manière de régler la pénurie d’enseignant·es dans le système d’éducation francophone de l’Ontario. Maintenant, à cause de l’inaction de Doug Ford, l’Ontario est loin derrière les autres provinces dans la compétition pour les mêmes effectifs d’enseignant·es en langue française.

« Doug Ford a montré qu’il ne se souciait pas desfrancophones de l’Ontario. Il n’a que faire de nos droits constitutionnels de faire éduquer nos enfants en français. Si M. Ford était sérieux, et qu’il voulût vraiment régler la pénurie d’enseignant·es de français, il aurait agi plus tôt et il aurait fourni les appuis nécessaires », a dit M. Bourgouin. « Les conseils scolaires ont besoin de financement immédiat et les institutions postsecondaires ont besoin de plus de ressources pour former les nouveaux enseignant·es. »

Les néo-démocrates ont demandé que le rapport du groupe de travail susmentionné, au sujet de la pénurie d’enseignant·es en français, soit rendu public tout de suite, et que Doug Ford accepte immédiatement toutes les recommandations y étant faites.