6 juin 2019
6 juin 2019
QUEEN’S PARK – Ce jeudi, M. Michael Mantha, député provincial néo-démocrate, a déposé une motion demandant au gouvernement Ford de ne plus temporiser et de prendre des mesures immédiates contre la maladie de Lyme, dont les cas sont de plus en plus nombreux en Ontario.
« C’est en Ontario que l’on trouve le nombre le plus élevé de cas de maladie de Lyme de tout le pays, et ce nombre est en train d’augmenter », a dit M. Mantha, député provincial d’Algoma—Manitoulin. « Les gens ont peur d’être infectés. Et trop de gens souffrent déjà de l’affaiblissement qu’impose la maladie de Lyme. Le gouvernement actuel est aujourd’hui en possession d’un plan d’attaque contre cette maladie. M. Doug Ford doit mettre en œuvre ce plan sans tarder, afin d’enrayer la propagation de la maladie et afin d’aider les Ontarien·ne·s aux prises avec cette situation critique. »
Monique Hachey s'est jointe à M. Mantha lors d'une conférence de presse à Queen’s Park. Elle a partagé son expérience de sa lutte contre la maladie de Lyme en Ontario. « Je soutiens la motion de Mike à 110% car la plupart des personnes atteintes par la maladie de Lyme ne bénéficient pas nécessairement du même soutien financier et familial que moi », a déclaré Mme. Hachey. «Voyager dans d’autres pays et dépenser des centaines de milliers de dollars pour obtenir le traitement dont vous avez besoin n’est pas juste. Les gens souffrent en Ontario et le gouvernement ne fait rien. »
La motion de M. Mantha demande que la province mette en œuvre les 10 recommandations du rapport conçu et remis par le Groupe consultatif sur la maladie de Lyme et les maladies transmises par les tiques. M. Mantha a été membre à part entière de ce groupe consultatif indépendant, qui comprenait des patients, des médecins, des chercheurs, des fonctionnaires du ministère de la Santé, des professionnels du domaine de la santé et des représentants d’organismes en faveur des personnes souffrant de la maladie de Lyme.
Ce rapport vient s’ajouter au travail accompli par Santé publique Ontario et par Qualité des services de santé Ontario dans le domaine du traitement des piqûres de tiques. Le rapport prend aussi en compte les politiques et les programmes du ministère de la Santé relatifs à la maladie de Lyme.
Bien que le rapport ait été accepté par le gouvernement libéral précédent, les recommandations qui y sont faites n’ont pas été mises en œuvre. Ce rapport a également été appuyé sans réserve par de nombreuses organisations à travers la province et le pays.
« La maladie de Lyme a le potentiel d’affecter l’ensemble de l’organisme, pouvant même engendrer la paralysie », a rappelé M. Mantha. « Le gouvernement Ford peut agir pour enrayer la propagation de la maladie de Lyme et pour traiter les Ontarien·ne·s qui en souffrent aujourd’hui. »
Au Canada, c’est au Nord-Ouest de l’Ontario que le taux de prévalence des infections est le plus élevé. Une étude menée sur l’île Corkscrew, située à 20 kilomètres au sud-ouest de Kenora, a trouvé que la bactérie à l’origine de maladie de Lyme était présente dans huit espèces de tiques. La présence de la maladie de Lyme elle-même a été détectée chez 41 % de celles-ci.
« Le niveau de risque que représente la maladie de Lyme en Ontario autorise à parler d’une crise potentielle. Ce gouvernement a le pouvoir et l’obligation d’agir sans plus tarder pour protéger les gens du Nord-Ouest de l’Ontario, ainsi que les familles de toute la province », a souligné M. Mantha.
Voici les 10 recommandations faites par le Groupe consultatif sur la maladie de Lyme :