26 avril 2023
26 avril 2023
QUEEN'S PARK — France Gélinas, la porte-parole du NPD en matière de santé, et des défenseurs de la promotion de la santé se sont rencontrés ce matin dans le studio médiatique de Queen's Park pour discuter de la réintroduction du projet de loi « Le vapotage n'est pas pour les enfants ».
« Des études démontrent que de plus en plus de jeunes commencent à vapoter au secondaire, a déclaré la députée Gélinas. « Une étude récente de l'Université Western a révélé de façon alarmante que plus du quart des enfants d'âge secondaire au Canada vapotent. Ces enfants risquent de développer une dépendance à la nicotine et d'avoir des lésions pulmonaires à long terme. Le gouvernement ne protège pas nos enfants et laisse les jeunes de l'Ontario dans une situation où leur santé pourrait être endommagée à long term. »
Le 19 avril 2023, Québec a annoncé qu'il interdirait la vente de produits de vapotage aromatisés. La nouvelle réglementation québécoise sur le vapotage limite également la vente de produits de vapotage destinés aux jeunes ayant des formes d'animaux, de personnages, d'aliments et de jouets.
"La recherche démontre que le vapotage n'est pas inoffensif. Il peut entraîner des lésions pulmonaires permanentes chez nos enfants. D'autres juridictions agissent. Pourquoi l'Ontario abandonne-t-il les enfants à l'industrie du vapotage et laisse la prochaine génération avec des risques de lésions pulmonaires et de dépendances à la nicotine ?" demande Madame Gélinas.
Le projet de loi de la Députée Gélinas impose des obligations fermes au ministère de la Santé pour empêcher les jeunes de l'Ontario de vapoter et de devenir dépendants à la nicotine. Le projet de loi du NPD : le vapotage n'est pas pour les enfants, va interdire la promotion des produits de vapotage, limiter la vente aux magasins spécialisés, faire passer l'âge légal minimal à 21 ans, obliger Santé Ontario à préparer un rapport annuel sur l'utilisation du vapotage et ses effets sur la santé et mettre de côté l'argent des taxes pour la recherche et la promotion de la santé. Ce projet de loi va également interdire la vente en ligne des produits de vapotage.
« Ces mesures protégeraient nos jeunes de ces risques pour leur santé. Si nous n'agissons pas, nos enfants sont vulnérables à consommer ces produits sans en connaître les effets nocifs. Les parents, les familles, les écoles s'inquiètent, mais le gouvernement n'aide pas. Un quart des jeunes du secondaire vapotent ils sont beaucoup trop nombreux. Il est temps pour l'Ontario de soutenir et de protéger nos enfants », a déclaré Madame Gélinas.
Rob Cunningham, Analyste principal des politiques pour la Société canadienne du cancer
« Nous applaudissons les nouvelles mesures du projet de loi pour répondre aux taux élevés de vapotage chez les jeunes en Ontario. Le projet de loi aidera à protéger les jeunes en interdisant les saveurs dans les cigarettes électroniques, comme le Québec l'a récemment annoncé; fixant un âge minimum de 21 ans pour le tabac et les cigarettes électroniques comme I.P.E et au moins 30 États américains l'ont fait ; et limiter les ventes de cigarettes électroniques aux seuls magasins de vapotage spécialisés, comme l'ont fait l'Ontario et d'autres provinces pour le cannabis. Nous avons fait des progrès significatifs pour réduire le tabagisme chez les jeunes, mais maintenant une nouvelle génération de jeunes devient dépendante à la nicotine, ce que nous devons absolument prévenir.
Dr Atul Kapur, Directeur général de Médecins pour un Canada sans fumée
« Il nous a fallu des décennies pour comprendre les effets du tabagisme sur la santé. Nous sommes maintenant aux mêmes stades précoces avec le vapotage. Si nous voulons tirer les leçons du tabagisme, nous devons être plus prudents dans la façon dont nous permettons à ces produits d'être commercialisés. Avec le soutien de tous les partis, quatre provinces canadiennes et un territoire ont déjà mis en place des restrictions complètes sur les saveurs. Nous espérons et attendons un soutien similaire de tous les partis pour ce projet de loi également. Notre immense gratitude va à Mme Gélinas et à son équipe pour la défense continue de cet important dossier.
Jess Rogers, Vice-présidente des programmes, de la recherche et des affaires publiques à la Fondation de la santé pulmonaire
« La Fondation de la santé plumonaire demeure préoccupée par les taux élevés de vapotage chez les jeunes en Ontario. Les recherches disponibles démontrent que le vapotage peut être nocif pour les poumons de différentes manières et que l'inhalation des produits chimiques toxiques présents dans les liquides peut potentiellement causer des dommages irréversibles à long terme aux poumons de nos jeunes. Nous sommes en faveur de travailler collectivement et au-delà des lignes de parti pour mettre en œuvre des règlements dans le but de réduire la prévalence du vapotage chez les jeunes en Ontario et de continuer à les sensibiliser aux risques pour la santé pulmonaire associés au vapotage.
Bernie Robinson, inf., Président par intérim de l'Association des infirmières et infirmiers de l'Ontario
« La protection de la santé des Ontariens et Ontariennes est une priorité pour les infirmiers et les infirmières, et l'introduction de limites et de contrôles supplémentaires sur le vapotage est un pas en avant important.
Dre Lesley James, Directrice des politiques et des systèmes à la Fondation des maladies du coeur
« Le vapotage chez les jeunes en Ontario est devenu une crise avec une nouvelle génération de jeunes dépendants à la nicotine. En Ontario, les taux de vapotage chez les jeunes sont presque quatre fois plus élevés que chez les adultes. Des mesures immédiates sont nécessaires pour protéger les jeunes contre les effets nocifs du vapotage, notamment les menaces pour le développement du cerveau et le bien-être mental, ainsi que le risque accru de problèmes respiratoires et cardiovasculaires. La fondation des maladies du cœur appuie fortement les mesures décrites dans ce projet de loi et encourage l'adoption de politiques visant à restreindre l'accès des jeunes aux vapotage par le biais d'une réforme de la vente au détail et de leviers de tarification. Plus de 50 juridictions à travers le monde ont adopté une taxe sur le vapotage pour réduire l'utilisation du vapotage chez les jeunes. Il est temps d'agir et de protéger nos jeunes en Ontario en mettant en œuvre une variété de politiques solides.
John Atkinson, Directeur général de l’Association pour la santé publique de l'Ontario
« Nous sommes préoccupés par le nombre important de jeunes et de jeunes adultes ontariens qui utilisent des cigarettes électroniques et les risques potentiels pour leur santé ; sans oublier une nouvelle génération accro à la nicotine. Bien que nous souhaitions continuer à voir des stratégies mises en place pour réduire l'usage du tabac en Ontario, nous devons également protéger nos jeunes contre l'utilisation de la cigarette électronique. L'ASPO est heureuse d'appuyer le projet de loi de la députée Gélinas qui aidera à endiguer la vague d'utilisation de la cigarette électronique chez les jeunes en Ontario. L'interdiction des saveurs destinées aux jeunes, l'augmentation de l'âge légal d'achat et la limitation des ventes aux points de vente spécialisés sont des mesures solides qui protégeront la santé de nos jeunes.
Sarah Butson, Analyste des affaires publiques et des politiques de l’Association pulmonaire du Canada
« Nous avons parcouru un long chemin dans la protection des jeunes contre les méfaits de l'usage commercial du tabac et nous connaissons les leviers politiques qui fonctionnent. Pourtant, nous assistons à une nouvelle génération de jeunes qui deviennent dépendants à la nicotine. Il est temps de mettre en place des mesures importantes que nous savons fonctionnent, comme celles présentées dans le projet de loi d'aujourd'hui. La sécurité à long terme de ces produits reste inconnue, mais les impacts à court terme, en particulier sur la santé pulmonaire, sont de plus en plus bien documentés. Nous savons que ces produits émettent des substances toxiques, entraînent une dépendance et que certains ingrédients peuvent aggraver ou provoquer des maladies pulmonaires et des lésions pulmonaires. Nous devons faire plus pour protéger la santé pulmonaire des jeunes de l'Ontario. »