21 octobre 2022

Il est temps de régler la crise des soins de santé que Doug Ford a laissée s’aggraver, et il est temps de s’attaquer au coût astronomique de la vie, affirme le NPD

L’opposition officielle présente ses priorités pour la prochaine session législative

QUEEN’S PARK — L’opposition officielle de l’Ontario formée par les néo-démocrates affirme que la lutte pour affronter la crise en pleine explosion des soins de santé constituera sa toute première priorité lorsque l’Assemblée législative reprendra ses travaux ce 25 octobre.

Doug Ford a laissé la crise sévir et empirer lorsqu’il a interrompu les travaux de l’Assemblée et, dans les semaines qui se sont écoulées depuis, les signaux d’alarme nous parvenant des hôpitaux se sont faits de plus en plus aigus.

« Les unités pédiatriques de soins intensifs sont à capacité et il y a des enfants malades qui sont transférés dans des hôpitaux loin de chez eux. La médecine de couloir est de retour et ne fait qu’empirer, à un point tel que l’on envoie les patients dans des gymnases. Les temps d’attente atteignent de nouveaux records. Les communautés rurales se débattent avec des services d’urgence fermés pendant des semaines », a dit le chef par intérim du NPD de l’Ontario, Peter Tabuns. « Je n’ose même pas imaginer à quel point la situation pourrait s’aggraver dans les hôpitaux de l’Ontario à mesure que la saison de la grippe approche, si le gouvernement continue à mettre de l’huile sur le feu et se refuse à prendre les mesures qui pourraient aider – et nous le savons – à améliorer la situation.

« Nous devrions offrir aux travailleurs et travailleuses des soins de santé des avantages sociaux et des salaires compétitifs, et aider les professionnels de la santé formés à l’international à se joindre aux premières lignes, au lieu de les faire fuir avec des lois qui plafonnent les salaires », a dit la chef adjointe du NPD, Doly Begum. « Nous devrions investir dans notre système de soins de santé, y compris en utilisant le surplus de 2,1 milliards dont dispose l’Ontario pour augmenter les effectifs du personnel, au lieu de faire partir le financement vers les cliniques à but lucratif. »

Doug Ford ne s’est pas contenté de mettre de l’huile sur le feu dans la crise du personnel des soins de santé ; il semble déterminé à geler les salaires des travailleurs et travailleuses en éducation et laisser la crise du personnel s’étendre aussi aux écoles de l’Ontario.

« Les enfants de l’Ontario paient très cher les coupures imposées à l’éducation par Doug Ford », a dit Doly Begum. « Le gouvernement doit cesser de faire fuir les travailleurs et travailleuses de l’éducation avec le gel de leurs salaires au-dessous du taux de l’inflation — il s’agit des adultes bienveillants qui aident nos petits dans les salles de classe, et des gens qui conduisent les autobus qui amènent nos enfants à l’école. »

Outre le combat pour des investissements urgents en éducation et en santé, l’opposition officielle exhorte le gouvernement à s’attaquer au coût astronomique de la vie. L’index des prix à la consommation pour septembre 2022 montre que le prix des aliments a augmenté de 10,4 % d’une année à l’autre. Quant au prix du gaz naturel, qui avait presque doublé cette dernière année, il a connu une nouvelle augmentation le 1er octobre.

« Le coût astronomique de tous les produits – de l’épicerie aux factures de chauffage en passant par les hypothèques et les loyers – met les budgets des familles à rude épreuve », a dit la porte-parole du NPD en matière de Logement, Jessica Bell. « Nous devrions doubler les prestations du POSPH et du programme L’Ontario au travail. Nous devrions sévir contre les grandes compagnies rapaces qui engrangent des profits démesurés en prenant pour prétexte l’inflation. Et nous devrions déployer un plan exhaustif pour fournir des logements que les gens puissent se permettre. »

Le NPD a présenté un plan exhaustif en matière de logement, qui comprend les éléments suivants : ramener un véritable contrôle des loyers, sévir contre les spéculateurs qui font augmenter le prix des logements, et préparer la voie pour des logements dits du « milieu manquant », dont des maisons en rangée.