1 décembre 2020

Gélinas: La loi sur la responsabilité en santé publique rend le médecin en Chef indépendent

QUEEN’S PARK - France Gélinas, la députée de Nickel Belt et la porte-parole en matière de santé pour l’opposition officielle, a présenté un projet de loi pour débattre de l’indépendance du médecin-hygiéniste en chef de l’Ontario (MHEC). À l'heure actuelle, le MHEC de l'Ontario est responsable à la fois du ministère de la Santé et de l'Assemblée législative de l'Ontario.

En hommage à la Dre Sheela Basrur: La Loi sur la responsabilité en matière de santé publique (projet de loi 227) fera du MHEC de l’Ontario un officier indépendant de l’Assemblée législative et, lors d’une urgence de santé publique, créera un comité spécial de l’Assemblée législative pour gérer l’urgence. Le comité permettrait aux élus d'entendre directement le ou la MHEC et permettrait au ou à la MHEC de répondre aux questions sans interférence.

Le Dr Michael Rachlis, médecin de la santé publique et professeur auxiliaire à l'École de santé publique Dalla Lana de l'Université de Toronto, a déclaré que les changements proposés sont nécessaires.

« La crise de la COVID a démontré que le médecin hygiéniste en chef de l'Ontario doit être aussi indépendant que possible de la politique. De plus, mandater un comité législatif spécial pour faire face aux urgences de santé publique aiderait à protéger notre santé et notre démocratie. »

Madame Gélinas a déposé le projet de loi pour souligner l'importance d'une plus grande transparence et d'une communication plus claire de la part des responsables de la santé publique.

« Pendant une pandémie, les Ontariennes et Ontariens devraient avoir l'occasion d'entendre directement le ou la MHEC parler de l'évolution de la situation et des recommandations qui assureront la sécurité des gens », a déclaré Gélinas. « La confiance du public dans les responsables de la santé a été la ressource la plus précieuse pour contrôler la propagation de la COVID-19. La confiance peut être gagnée en s'assurant que les mises à jour et les recommandations que le ou la MHEC fournit à la population de l'Ontario sont livrées directement. »

Le Dr Ross Upshur, le chef de la division de la santé publique à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto, est également en faveur du projet de loi.

« Je suis entièrement en faveur de tout ce qui confère au MHEC plus d’indépendance pour parler et agir dans le meilleur intérêt de la santé publique », a déclaré le Dr Upshur.

Madame Gélinas a déclaré que les changements aideront à préparer l’Ontario à faire face à d’autres crises de santé publique.

« Après le SRAS, des gens de toute la province ont plaidé pour des changements afin de s'assurer que la tragédie ne se reproduirait pas », a déclaré Madame Gélinas. « Malheureusement, nous nous trouvons aujourd'hui dans une crise pire que celle à laquelle nous avons été confrontés pendant le SRAS. Nous avons maintenant l'occasion de nous assurer que, lors de la prochaine urgence de santé publique, l'Ontario soit prête. »

Le projet de loi est nommé en l'honneur de la Dre Sheela Basrur, la médecin hygiéniste de Toronto pendant l'épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ; elle est ensuite devenue MHEC de l’Ontario. La Dre Basrur est décédée du cancer le 2 juin 2008.

La Dre Penny Sutcliffe, médecin hygiéniste et chef de la direction de Santé publique Sudbury et districts, a évalué l'héritage de leadership et de transparence de la Dre Basrur.

«L'héritage durable de la Dre Sheela Basrur pour la province de l'Ontario est la barre haute qu'elle s'est fixée pour la transparence, la responsabilité et la rigueur scientifique dans le leadership en santé publique. Sheela était une collaboratrice, une communicatrice et elle pensait de façon systémique et remarquable - capable de rassembler des groupes disparates pour se rallier autour de valeurs communes - le tout pour l'amélioration du système de santé publique et, en fin de compte, la santé de tous les Ontariens et Ontariennes », a déclaré la Dre Sutcliffe.