28 novembre 2018

En votant contre la motion francophone, le gouvernement Ford trahit la communauté franco-ontarienne

La chef de l’opposition officielle, Mme Andrea Horwath, a déclaré que le gouvernement Ford venait de trahir la communauté franco-ontarienne une nouvelle fois en votant contre une motion qui visait à faire rétablir le Commissariat aux services en français et le projet pour l’Université de l’Ontario français.

« Depuis que M. Doug Ford a aboli le Commissariat aux services en français, qui fonctionnait comme organisme indépendant, et qu’il a annulé le projet pour l’Université de l’Ontario français, des membres de l’Assemblée législative de toute allégeance politique ont pu entendre l’inquiétude, la frustration et la colère monter dans chaque coin de notre province », a dit Mme Horwath. « Aujourd’hui, nos avons donné à M. Ford l’occasion de réparer de ce qu’il avait brisé.

« Le vote des conservateurs contre cette motion est une gifle au visage de la communauté franco-ontarienne ».

Les députés provinciaux et les députées provinciales du Parti progressiste-conservateur ont eu toute une semaine pour préparer leur réaction à la motion présentée par Mme Horwath, semaine pendant laquelle les manifestations d’inquiétude n’ont cessé de se multiplier partout à travers la province. La motion aurait renversé cette décision à travers laquelle, en abolissant le Commissariat aux services en français et en annulant le projet pour l’Université de l’Ontario français, M. Ford avait fait preuve d’une insensibilité totale face aux besoins et face aux aspirations des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes.

« En Ontario, nous devons améliorer l’offre de services en français – non pas permettre à M. Doug Ford de nous faire reculer », a dit M. Guy Bourgouin, porte-parole du NPD en matière d’Affaires francophones.

« Les francophones de l’Ontario ont un droit constitutionnel qui doit être maintenu et respecté. Et pour beaucoup d’entre nous, cela a un impact très concret : nos parents pourront-ils recevoir des soins de santé en français ? sera-t-il possible que nos enfants soient éduqués en français ? Il s’agit de nos familles et de l’avenir du peuple franco-ontarien ici, chez nous ».