16 septembre 2022

Déclaration du NPD au sujet du plan d’arrangement de l’Université Laurentienne

SUDBURY — Les néo-démocrates Jamie West, député de Sudbury, et France Gélinas, députée de Nickel Belt, ont émis la déclaration suivante au sujet de l’approbation par les créanciers du plan d’arrangement de l’Université Laurentienne :

« Le plan d’arrangement qui vient d’être approuvé est une source d’incroyable soulagement pour les milliers d’étudiant·es et de membres de la faculté et du personnel, dont les vies ont été perturbées par les événements des dix-huit derniers mois. Il s’agit également d’un soulagement pour Sudbury et pour le Nord de l’Ontario — la précarité de la Laurentienne a mis à risque, pour bien des gens, leurs carrières et, plus largement, leurs horizons éducationnels et économiques.

« Ces nouvelles sont toutefois doux-amères : pour les centaines de membres de la faculté et du personnel dont les emplois ont été supprimés presque sans préavis ou compensation, le dommage est fait et ne peut être réparé. Des centaines d’étudiant·es ont vu leurs plans académiques et de carrière bousculés.

« Les coupures ont été particulièrement dévastatrices pour les étudiant·es et le personnel francophones.

« Les choses n’auraient jamais dû en arriver là. Nous nous trouvons en cette situation après des décennies de sous-financement imposé par les gouvernements libéraux et conservateurs précédents. Et l’Ontario continue d’avoir, en matière d’études postsecondaires, les taux de financement les plus bas et les frais de scolarité les plus élevés. L’intervention peu convaincante du gouvernement Ford et son échec à surveiller adéquatement la situation financière de la Laurentienne ont fait beaucoup de mal à beaucoup de gens de notre communauté.

« Dans les mois qui viennent, nous suivrons la situation de près, pour nous assurer que la province appuie la viabilité et le fonctionnement réussi de la Laurentienne, tout en lui demandant de faire preuve de transparence dans ses opérations financières.

« Le NPD va aussi continuer à faire pression pour que l’Université de Sudbury soit une université pleinement francophone, et à travailler avec les communautés pour nous assurer que cette institution fonctionne par, pour et avec les francophones.