23 mai 2018

Andrea Horwath transformera les prêts étudiants en bourses étudiantes, et annulera les intérêts sur les prêts n’ayant pas fini d’être remboursés

NORTH YORK — Ce mercredi, la chef du NPD de l’Ontario, Andrea Horwath, a présenté son engagement de transformer les prêts étudiants RAFEO en bourses étudiantes non remboursables, et de cesser la pratique gouvernementale consistant à engranger les profits sur le dos des étudiant·e·s – en procédant à l’annulation des intérêts sur les prêts déjà contractés et n’ayant pas fini d’être remboursés.

Ce second changement concernant l’annulation des intérêts sera rétroactif : il s’appliquera à toutes les personnes toujours en train de rembourser leurs prêts étudiants, a dit Mme Horwath aux étudiant·e·s du collège Seneca.

« Ici, en Ontario, nous disposons de collèges et d’universités remarquables, et la jeunesse ontarienne qui y complète sa scolarité devrait pouvoir envisager l’avenir avec espoir et sereinement – et non pas crouler les dettes », a lancé Mme Horwath. « Les gens encourent des prêts étudiants de milliers et de milliers de dollars. Cela oblige les étudiant·e·s à vivre chez maman et papa plus longtemps. Cette dette écrasante peut même empêcher les jeunes diplômé·e·s de fonder une famille.

« Les choses n’ont pas à rester ainsi ».

Les libéraux de Mme Wynne ont sous-financé nos collèges et nos universités pendant 15 ans, avec pour résultat que les étudiant·e·s de l’Ontario paient les frais de scolarité les plus élevés au Canada.

Quant à Doug Ford, sa promesse de couper plus de 6 milliards de dollars du budget de la province rendrait la situation encore pire. Les coupures draconiennes de M. Ford rendraient la vie encore moins abordable pour les étudiant·e·s et les diplômé·e·s, et aggraveraient les difficultés financières avec lesquelles se débattent les collèges et les universités. Et la promesse de M. Ford de « ne rien épargner » lorsqu’il s’agit de privatisations représente un vrai risque pour l’ensemble de l’éducation publique de la province.

« La vérité, c’est que parmi les étudiant·e·s ayant obtenu leur diplôme il y a 15 ans, quand les libéraux sont venus au pouvoir, il y en beaucoup qui sont encore en train de rembourser leurs prêts », a dit Mme Horwath. « Cela les bloque, et cela bloque notre province. Changeons les choses. Agissons. Rendons leurs vies plus abordables ».

La plateforme d’Andrea Horwath, Changeons pour le mieux, rendra la vie plus abordable pour les étudiant·e·s, pour les diplômé·e·s, ainsi que pour leurs familles. Le plan d’Andrea comprend les mesures suivantes :

  • Transformer tous les futurs prêts RAFEO en bourses non remboursables, et prendre en charge (en tant que gouvernement provincial), le paiement des intérêts sur les prêts déjà contractés et n’ayant pas fini d’être remboursés
  • Créer 27 000 nouveaux stages pratiques rémunérés, afin d’aider les étudiant·e·s à obtenir l’expérience de travail dont ils ont besoin pour démarrer leur carrière
  • Augmenter le salaire minimum à 15 $ de l’heure, et en infléchir les augmentations futures en fonction du taux d’inflation
  • Supprimer les lacunes législatives qui permettent actuellement que les étudiant·e·s, les serveurs et les serveuses reçoivent des rémunérations inférieures au salaire minimum
  • S’assurer que tous les Ontariens et que toutes les Ontariennes auront accès aux soins dont ils ont besoin – indépendamment de leur statut professionnel – grâce à la mise sur pied d’un programme d’assurance-médicaments véritablement universel et d’un programme de soins dentaires pour toutes et tous