13 octobre 2021

Andrea Horwath signale qu’il n’est pas trop tard pour sauver l’Université Laurentienne

La chef du NPD se bat pour sauver les emplois locaux et les possibilités d’apprentissage de la région sudburoise

SUDBURY — La chef de l’Opposition officielle formée par le NPD, Andrea Horwath, juge qu’il n’est pas trop tard pour sauver l’Université Laurentienne, et déclare qu’elle ne cessera jamais de lutter pour garder les bons emplois et les perspectives d’apprentissage que le succès de cette institution de marque apporte à Sudbury.

« Nous ne pouvons pas abandonner la Laurentienne – elle est trop importante pour la communauté », a déclaré Andrea Horwath. « Elle crée de bons emplois et de belles carrières, bien rémunérées, à Sudbury, et offre aux jeunes la possibilité de poursuivre leurs études près de chez eux, leur permettant ainsi de rester ici pour se bâtir une vie et élever une famille.

« Lorsqu’il s’agit de sauver la Laurentienne, le gouvernement Ford se cache. Le message qu’il fait passer, c’est que son gouvernement n’est pas là pour Sudbury, qu’il n’est pas là pour les étudiant∙es, et qu’il n’est pas là pour le Nord. Ils ne veulent pas dépenser de l’argent pour la Laurentienne, et les étudiant∙es, le personnel, les professeur∙es et l’ensemble de la communauté en paient le prix – un prix si élevé qu’il en est cruel. »

Des années de sous-financement par les gouvernements libéraux et conservateurs – auxquelles s’est ajouté un refus net d’aider opposé par Doug Ford – ont jeté la Laurentienne dans la crise. L’université s’est vue obligée à fermer près de 70 % de ses programmes, y compris le programme de sciences infirmières et le programme de formation des sages-femmes. Plus de 100 professeur∙es ont été mis à la porte.

Ce mercredi, Andrea Horwath s’est rendue à Sudbury pour écouter les étudiant∙es, les professeur∙es, et les membres de la communauté sudburoise. Elle y a été rejointe par M. Jamie West, député néo-démocrate de Sudbury, par Mme France Gélinas, députée néo-démocrate de Nickel Belt, et par M. Guy Bourgouin, député de Mushkegowuk—Baie James et porte-parole du NPD en matière d’Affaires francophones, qui depuis le début se sont tenus à côté du personnel, des professeur∙es et des étudiant∙es en lutte contre les coupures.

« On n’aurait jamais dû en arriver là. Si j’étais première ministre aujourd’hui, je mettrais sur pied un plan d’action pour sauver la Laurentienne et je travaillerais d’arrache-pied à le mettre en œuvre. Il n’est pas trop tard pour assurer l’avenir de l’Université Laurentienne et des futures générations estudiantines du Nord de l’Ontario. »

Citation

Jean-Charles Cachon, professeur émérite
Département de marketing et de gestion
Université Laurentienne

« L’élimination de programmes de premier cycle d’une importance capitale privera les écoles secondaires du Nord de l’Ontario d’énseignant•es dans ces matières. De la sorte, plus de jeunes quitteront la région pour poursuivre leurs études ailleurs. Et conséquemment, comme il y a 40 ans, Sudbury pourrait connaître une nouvelle période d’exode des jeunes et un véritable déclin démographique. Ce n’est que le gouvernement provincial qui peut faire éviter cela au moyen d’investissements adéquats dans les institutions postsecondaires du Nord. »

Vidéo: https://www.facebook.com/100044127531830/videos/398240085355485