31 août 2021
31 août 2021
QUEEN’S PARK — La chef de l’Opposition officielle formée par le NPD, Andrea Horwath, propose des mesures législatives qui créeraient des zones sécuritaires autour des PME pour protéger les entreprises, le personnel et les clients du harcèlement anti-santé-publique.
La proposition de Mme Horwath arrive alors que les entreprises locales, leurs employé·es et les Ontarien·nes ordinaires attirent l’attention aux campagnes d’intimidation organisées et souvent violentes contre la santé publique, prenant pour cibles des propriétaires de petites entreprises, leur personnel et leur clientèle dans des communautés à travers l’Ontario.
« Nul individu ne devrait avoir à craindre de se faire harceler parce qu’il suit les mesures de santé publique au beau milieu d’une pandémie mondiale », a dit Andrea Horwath lors d’un point de presse. « Ni les propriétaires de PME travaillant infatigablement pour la relance après avoir souffert des confinements dévastateurs, ni les personnes qui veulent appuyer leurs voisins en allant au restaurant ou en faisant du magasinage localement, ni le personnel qui veut simplement travailler après des mois de mise à pied.
« Mais ces dernières semaines, nous avons vu d’effrayants exemples de harcèlement et d’intimidation organisés, contre la santé publique et prenant pour cible de petites entreprises. Et honteusement, Doug Ford se cache plutôt que d’appuyer les PME qui continuent de prendre les devants en suivant les mesures de santé publique reliées à la COVID-19 alors que la quatrième vague approche à grands pas. »
Le projet législatif de Mme Horwath rendrait le harcèlement ciblé de personnes et d’entreprises qui respectent les règlements de santé publique dans des zones sécuritaires une infraction provinciale, passible d’une amende allant jusqu’à 25 000 dollars. Ce projet de loi, une fois adopté, protégerait également le droit des gens d’avoir accès et de fréquenter les entreprises sans se faire harceler.
« Doug Ford doit agir pour aider les propriétaires de PME qui travaillent à se remettre sur pied ainsi que leurs communautés », a ajouté Andrea Horwath. « Cela veut dire adopter ce projet de loi anti-harcèlement dès que l’Assemblée législative reprend ses travaux. Et cela veut dire aussi mettre enfin sur pied un système de certification vaccinale, tout en étant clair par rapport aux règlements concernant les entreprises et services non essentiels, et en collaborant avec des experts, des entreprises locales et des leaders communautaires afin que personne ne soit laissé pour compte. »