5 juin 2014

Andrea Horwath s’engage à éliminer la corruption et à augmenter la responsabilité institutionnelle dans les 30 premiers jours de son gouvernement

NIAGARA - Andrea Horwath, chef des néo-démocrates de l’Ontario, affirme que sa première priorité en tant que première ministre sera d’éliminer la corruption et de fomenter une culture de la responsabilité à Queen’s Park, au moyen de mesures législatives qui renforceront l’interdiction des publicités partisanes, et qui donneront de nouveaux pouvoirs à l’Ombudsman de l’Ontario afin de protéger l’intérêt public. 

« Les familles ont du mal à joindre les deux bouts, et c’est à leurs priorités que nous devrions consacrer l’argent public, en créant des emplois, en réduisant les temps d’attente dans les urgences, en réduisant le montant des factures d’électricité. À la place, depuis une décennie, nous avons affaire à un Parti libéral qui privilégie ses propres intérêts aux dépens des gens qui sont laissés pour compte », a déclaré Mme Horwath. « Pour faire avancer les intérêts des familles, nous devons avant tout faire le ménage à Queen’s Park ».

Andrea Horwath affirme qu’elle mettra de l’avant un projet de loi intitulé « Respecter les Ontariens et Ontariennes », dans les trente jours suivant l’investiture de son gouvernement. Cette loi permettra de colmater les échappatoires dont souffre actuellement l’interdiction visant les publicités gouvernementales partisanes, et rendera l’Ombudsman de l’Ontario responsable de la surveillance du système de soins de santé, y compris les soins de longue durée et Ornge.

« Comme nous l’avons vu lors du débat de cette semaine, Kathleen Wynne est incapable de défendre le bilan libéral, parce que le bilan libéral est indéfendable. Nous avons besoin des néo-démocrates pour faire advenir un vrai changement à Queen’s Park », a déclaré Mme Horwath.

La chef néo-démocrate a également pris soin de souligner que les conservateurs de Tim Hudak représenteraient un changement pour le pire. « L’éthique douteuse des libéraux ne sera par réglée par les calculs farfelus des conservateurs. Les électeurs et électrices n’ont pas à choisir entre des milliards gaspillés en scandales et cent mille mises à pied. Ils peuvent choisir un plan qui a du bon sens ».